Baños de Agua Santa – 06/06 au 09/06

De Latacunga à Baños

Latacunga - BañosCe matin, le réveil est tôt et difficile. Des ennuis mécaniques viennent compléter notre matinée, nous prendre pas mal de temps et faire tomber le moral. Nous avançons tant bien que mal.

En début d’après-midi, deux motards nous doublent et nous saluent (normal, on commence à avoir l’habitude). Mais ceux-ci s’arrêtent. Arrivés à leur hauteur, les casques tombent : Santiago et Ana Lucia ! (nos premiers hôtes équatoriens pour ceux qui ne suivent pas) Les sourires reviennent. On se donne mutuellement des nouvelles : à la casa de ciclistas il y a maintenant 5 cyclotouristes (et dire que lors de notre séjour nous n’en n’avions croisé aucun…).

Ces brèves retrouvailles nous redonnent la pêche. Quelques centaines de mètres plus loin nous arrivons à Ambato. Déjà ?! Là on retrouve la patate ! Aller, on continue jusque Baños notre prochaine étape car ça descend vers Baños. (mouais…) Peu de temps après : une méga descente à fond directement suivie par une méga montée à pousser les vélos….

Les montées s’enchainent, le temps défile, nous n’arrivons plus trop à savoir où nous en sommes. L’après-midi déjà bien avancée, nous décidons de demander dans quelle ville nous sommes. Réponse : Ambato. Quoi ? Encore ? Mais comment c’est possible ? On demande alors comment est la route jusque Baños : « ça descend »… OK bon ben on continue au moins jusqu’au prochain village. On a bien quelques belles descentes mais toujours suivies de belles montées.

L’épuisement me gagne, surtout que le moral retombe à chaque nouvelle montée (on n’était pas censés descendre ??). Nous voici arrivés au dernier village avant Baños. Encore la fameuse question « comment est la route jusque Baños ? » « ça descend ». Bon ben on continue. Et là : méga descente… il fait encore jour… ça descend à fond… la nuit tombe… ça descend toujours… ça y est il fait nuit. On allume nos feux, qu’on ne pensait pas prendre car on s’est fixé la règle de ne jamais rouler de nuit. Mais on va bien finir par arriver. Et ça descend… maintenant la pluie est de la partie (je m’entends dire 10 min plus tôt « ben au moins il ne pleut pas »).

Et là on voit un énorme panneau lumineux en hauteur sur la montagne (bien haut) « Baños de Agua Santa ». Puis la route remonte et on finit par arriver au niveau du panneau.

Après quelques minutes, on sort le guide du routard à la recherche de notre refuge. On se fait rapidement alpaguer par des hôteliers qu’on remercie mais on leur dit avoir déjà une réservation dans un hôtel. Ils veulent nous aider. On leur demande donc la rue où nous sommes et la direction à prendre : « Calle Amazonas, puis 5 croisements à droite ». OK. On s’exécute, on repart sur les vélos. Après plusieurs minutes on semble ne jamais arriver sur le centre-ville qu’on aurait dû croiser. On redemande notre chemin : on a dépassé Baños ! « Il faut remonter la route pendant au moins 15 min en vélo ».

Il fait nuit noire, nous sommes épuisés physiquement (ça c’est moi !) et moralement (ça c’est les deux !). Après avoir redemandé et retrouvé notre chemin, nous arrivons à quelques dizaines de mètres de l’hôtelier qui nous a volontairement complètement paumés ! Notre hôtel est à quelques tours de pédales, enfin nous y sommes !

Un des chiens féroces de Marcela
Un des chiens féroces de Marcela

Nous sommes chaleureusement accueillis par Marcela, petite dame propriétaire des lieux (avec une meute de chiens allant du teckel au pitbull!). Elle nous annonce un prix plus de deux fois supérieur à ce qu’indique le guide mais nous ne négocions pas tellement épuisés et contents d’être tous en lieu sûr (nous et les vélos). Nous installons les vélos dans notre petite chambre (nous suivons les conseils de Christophe B. ;), puis allons en ville manger notre premier llapingacho.

Baños de Agua Santa

Parc central de Baños
Parc central de Baños

Baños est une petite ville très touristique connue pour ses sources d’eaux chaudes issues du Tungurahua (un des volcans les plus actifs du pays). Nous avons décidé d’y poser nos sacoches pour deux jours.

La ville est entourée de sentiers de randonnée. Ils permettent d’accéder aux différents miradors et avoir une vue plongeante sur la ville. Nous avons décidé de monter les flancs du volcan Tungurahua.

Vue d'ensemble de Baños
Vue d’ensemble de Baños

En accédant aux différents points de vue, nous en profitons pour faire notre première géocache sur le sol équatorien. (C’est fou le nombre de personnes à aller chercher ces petites boites perdues au milieu de rien 🙂 .)

1ère géocache
1ère géocache
Cascade de la Virgen
Cascade de la Virgen

Les tentations culinaires ne manquent pas à Baños, notamment au marché central où s’entassent plein de petits stands proposant des repas complets et d’autres des jus de fruits frais, le tout pour quelques dollars.

Nous nous reposons bien, la ville est vivante et nous sommes bercés par le chant des camions poubelle. On se croirait dans un film américain avec la musique du marchand de glace, mais là ce sont les éboueurs.

Avant de partir nous profitons des bains d’eau chaude. Il y a toute sorte de bassins : eau froide, eau tiède (super !!) et eau très chaude dans lequel on entre après être passé sous l’eau glacée de la cascade !

Les bains
Les bains

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