On a survécu au Sud Lipez – 04/11 au 11/11

Nous voici donc aux portes du Sud Lipez. Mais pourquoi en parle-t-on autant et pourquoi nous avons hâte, même si nous appréhendions cette partie déjà en préparant le voyage ? Le Sud Lipez, ou la route des lagunes, est une région désertique du sud de la Bolivie communément appelée : le paradis infernal. La beauté des paysages nous fait oublier la galère d’y circuler à vélo. Vent, sable, pierres, taule ondulée et froid sont nos plus fidèles compagnons de la traversée avec le passage de col le plus haut de notre voyage. Nous allons vous faire partager cette intense expérience physique, mais surtout morale.

Pour illustrer, voici la carte du très fameux PDF (cycling-southwest-bolivia) que nous avons tous dans nos porte-cartes pour cette traversée d’environ 340km. En vert, les endroits où nous avons passé nos nuits.

carte du Sud Lipez
Carte du Sud Lipez

En préparatif de cette expédition, à Uyuni, nous avions fait parvenir un colis de nourriture au milieu du parcours. Ainsi, nous ne transportons que 5 jours de nourriture avec nous, achetée principalement à San Juan. Nous prenons 10 litres d’eau, sachant qu’il est possible d’en demander aux jeeps croisées sur la route.

Jour 1 : San Juan – Bivouac après le Salar de ChiguanaJ1

Ça y est c’est parti ! Nous quittons la ville de San Juan où le vent s’est un peu calmé. Nous demandons à un ancien du coin notre chemin. Il nous répond de ne pas suivre la route mais de tracer directement par le salar. La route est sablonneuse à la sortie de la ville mais ensuite rouler sur le salar s’avère être un pur plaisir. Finalement ce n’est pas si dur que ça le Sud Lipez !

La route plane et étendue du Salar de Chiguana
La route plane et étendue du Salar de Chiguana

Nous roulons bien et vers midi nous arrivons au camp militaire de Chiguana où nous avions prévu de dormir si nous y arrivions tard. Nous y sommes accueillis par 3 chiens bien contents de voir un peu de monde. Comme il est bien tôt, nous décidons de traverser la voie ferrée et de poursuivre notre chemin dans le salar. Oui mais voilà, le vent commence à se lever, et bientôt il ralentit énormément notre progression, voire nous envoie dans le décor quand il y a des rafales. Après 16km, nous arrivons dans le lit d’une rivière asséchée indiqué dans le PDF comme possédant un très bon endroit pour bivouaquer. Après plus d’une heure à crapahuter dans tous les environs, impossible de trouver le lieu (nous le verrons finalement le lendemain, 5km plus haut, dans le lit d’une autre rivière asséchée).

Traversée de la voie ferrée peu après le camp militaire de Chiguana
Traversée de la voie ferrée peu après le camp militaire de Chiguana

Sans abri, nous décidons de nous trouver un petit coin moins venteux et nous nous installons pour la nuit. Kristell entreprend la construction d’un mur, qui, à défaut de protéger la tente du vent, permet de cuisiner à l’abri. Nous nous couchons en appréciant un superbe coucher de soleil (vers 19h). La montée de demain s’annonce beaucoup moins facile.

Le fameux mur construit par Kristell
Le fameux mur construit par Kristell

Jour 2 : Bivouac après le Salar de Chiguana – Bivouac entre le col à 4300m et la Laguna CañapaJ2

Une grosse journée nous attend : montée dans le sable, col à 4200m, descente dans le sable, col à 4300m, le tout sur 42 ou 52km selon notre forme.

Le réveil est donc programmé à 4h15. Mais voilà, à l’heure dite, il fait nuit noire et -3°C dans la tente. Du coup, on reste prolonger notre nuit de deux bonnes heures bien au chaud dans nos duvets.

Comme prévu, la journée débute difficilement par 8km de montée dans le sable ou des pierres où nous pousserons nos vélos 90% du temps. Après le col à 4200m, la descente est un peu mieux : nous serons sur les vélos 90% du temps. En chemin, nous ne croisons qu’une seule jeep. Il semblerait qu’il existe un autre chemin permettant de contourner ce col car toutes les jeeps l’ont contourné.

Dans la montée, on est plus souvent à côté que sur les vélos
Dans la montée, on est plus souvent à côté que sur les vélos

On rejoint la route principale pour la pause déjeuner. Cependant, nous nous rendons compte que nous n’arriverons pas à faire les 52km aujourd’hui qui nous séparaient du prochain refuge, et donc du prochain point d’eau. Nous arrêtons donc la première jeep qui passe pour lui demander un peu d’eau. Le chauffeur est super gentil et nous offre deux bouteilles de deux litres d’eau toutes neuves et nous demande si on a besoin d’autre chose. On est vraiment heureux ! Il nous indique que nous avons 7km sur la route internationale puis après on attaque la route des lagunes qui est une piste difficile.

Dans la descente, on peut enfin enfourcher les vélos
Dans la descente, on peut enfin enfourcher les vélos

Effectivement, nous repartons sur une belle route accompagnés d’un vent de côté, voire de dos (bien pratique dans la montée !). Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, nous prenons une piste à droite et nous entamons l’ascension du col à 4300m sur une route de pierres et de sable où nous sommes obligés de nous ranger régulièrement pour laisser passer les 4×4. (Ranger = porter nos vélos sur le bas-côté pour libérer le chemin.) Après le col, le chemin devient pierreux et en taule ondulée. On s’épuise rapidement en cette fin de journée. A 5km du col, nous trouvons un bon spot de bivouac abrité par un gros rocher. Pendant notre installation, nous aurons la visite d’une viscache qui montrera également le bout de son nez pendant la préparation du diner.

Notre compagne du soir : une curieuse viscache
Notre compagne du soir : une curieuse viscache

Jour 3 : Bivouac entre le col à 4300m et la Laguna Cañapa – Laguna HediondaJ3

Aujourd’hui, nous terminons l’étape commencée hier. Au menu : une quinzaine de kilomètres. Aucun réveil n’est donc programmé.

Pour rejoindre la lagune Cañapa, il faut bien choisir les traces de jeeps à suivre et prendre celles avec le moins de sable et de pierres, ce qui n’est pas toujours facile. Nous atteignons la lagune que nous voyons en contrebas. La vue est magnifique avec tous les flamants roses. On repère rapidement le lieu de bivouac que nous voulions rejoindre hier. L’endroit est vraiment dégoutant et plein de déchets donc aucun regret ! Nous ne sommes pas les seuls à profiter de la vue. De nombreuses jeeps avec leurs touristes sont déjà sur les lieux. Un 4×4 s’arrête à notre hauteur et son conducteur, tout en farfouillant dans le véhicule, nous pose plein de questions. Il sort une grande bouteille de soda, nous la offre puis repart. On n’en revient pas ! Trop bien !

Laguna Cañapa
Laguna Cañapa
Les flamants roses de la Laguna Cañapa
Les flamants roses de la Laguna Cañapa

Après cette petite pause, nous continuons vers la Laguna Hedionda sur une bonne route parfois sablonneuse mais toujours cyclable. En chemin, nous sommes l’attraction de tous les touristes qui nous bombardent de photos ou nous filment, parfois nous sommes même encouragés à coup de « Vive la Bretagne ! Courage ! C’est super ce que vous faites ! ». On nous offrira même de l’eau.

Les boliviens aussi ont le sens de l'humour : "ici ne court que du vent 5km/h"
Les boliviens aussi ont le sens de l’humour : “ici ne court que du vent 5km/h”

A 14h, tous les touristes sont partis de l’hôtel Los Flamengos. On nous propose de dormir dans une salle de restaurant non utilisée où un autre couple de cyclos à camper la veille. Nous sommes bien là, à l’abri du vent, avec une superbe vue sur la lagune pour nous tout seuls. L’hôtel nous offrira une bouteille d’eau salée, ça servira pour le diner.

On profite de l’après-midi pour relire la suite du parcours et pour prendre un peu soin des vélos qui ont déjà commencé à souffrir.

La vue sur la Laguna Hedionda depuis notre "chambre"
La vue sur la Laguna Hedionda depuis notre “chambre”

Jour 4 : Laguna Hedionda – Hôtel El DesiertoJ4

Après un bon petit déjeuner avec le lever de soleil sur la laguna, nous reprenons la route qui longe 4 lagunes successives. Le chemin n’est pas mal, on parcourt rapidement les 20 premiers kilomètres.

Laguna Honda
Laguna Honda

La pente est douce jusque 4500m. Puis les choses se compliquent : le vent se lève (de face forcément) et la pente s’accentue. Le vent s’est levé à 9h30 aujourd’hui, c’est vraiment tôt et le moral en prend un coup. Arrivés en haut du col, une jeep s’arrête pour s’assurer que tout va bien pour nous. Il nous confirme le chemin à suivre pour rejoindre le canyon.

La route après les lagunes est magnifique
La route après les lagunes est magnifique

Nous nous y engouffrons mais nous ne sommes pas seuls… le vent y est aussi. Toujours plus fort. La route est sablonneuse mais cyclable, cependant le vent nous complique la tâche. Après un coup d’œil au GPS, on repère notre destination vers la droite. On coupe à travers champ (de terre et de sable). Ce raccourci nous permet de gagner quelques kilomètres pour atteindre l’hôtel El Desierto, un hôtel chic réputé pour leur chaleureux accueil de cyclotouristes. L’hôtel est complet ainsi que la chambre mise à disposition par l’hôtel pour les cyclos. Nous y retrouvons les polonais rencontrés après le Salar d’Uyuni, ainsi qu’un duo français qui voyage en sens inverse (ce qui permet d’échanger les infos).

Jour 5 : Hôtel El Desierto – Campamento EndeJ5

A notre départ à 7h, les deux français sont déjà partis depuis plus de deux heures (pour éviter au maximum de rouler contre le vent). Les polonais, dont le mari est malade, restent au lit. En partant, nous discutons avec un sympathique couple français qui nous encourage pour la suite. En partant, nous prenons un chemin à travers champs pendant 10km. On roule pas mal, mais le vent commence à faire son apparition dès 10h30 et devient plus puissant et constant vers 15h.

Après une courte pause déjeuner à l’Arbol de Piedra, nous poursuivons dans ce paysage désertique avec 40km de taule ondulée, du sable et parfois des pierres.

"Arbol de Piedra" formé par des vents de sable
Arbol de Piedra (Arbre de pierre) formé par des vents de sable

Les derniers 18km sont difficiles, nous sommes épuisés moralement notamment car on nous avait dit « c’est facile, la route est damée », on ne doit pas tous avoir la même définition de ce mot. C’était la galère, le vent nous projetant sans cesse hors du chemin déjà difficile. Presque arrivés à la laguna nous apercevons, venant d’on ne sait où à travers champs, hors de la route, Dan et Gina, deux cylos rencontrés à plusieurs reprises et qui voyagent avec des fatbikes (https://fatcycling.wordpress.com). Leur facilité à circuler avec leurs énormes pneus est déconcertante. Ils tracent, l’état de la route ne les perturbe en rien. On essaye de suivre leurs traces mais nous nous enfonçons dans le sable…

Après avoir payé l’entrée au parc de la Laguna Colorada, nous partons à la recherche de notre carton de nourriture que nous avions envoyé. Nous le retrouvons très rapidement et quel plaisir de savourer des barres de chocolat et autres gourmandises qui nous y attendent. Fatigués, nous décidons de ne pas planter la tente sous ce vent violent et nous installons dans un des refuges avec un dortoir pour nous tout seuls. Les touristes présents nous offriront un café pour nous requinquer.

Laguna Colorada
Laguna Colorada

Jour 6 : Campamento Ende – Laguna Colorada refuge sudJ6

Il y a des jours avec et des jours sans. Ce matin, Kristell est en petite forme physique et morale. Nous profitons de la vue sur la lagune colorée que nous n’avions pas vraiment eu l’occasion d’apprécier hier. La route était faite de sable et taule ondulée. Le vent est matinal et fort. Nous parcourons donc seulement la dizaine de kilomètres qui sépare le refuge nord de celui du sud de la lagune.

Lorsque nous quittons la route pour arriver au refuge, nous poussons les vélos dans la caillasse. Une fois à l’abri entre 4 murs, nous commençons par une bonne sieste puis poursuivons tranquillement notre journée de repos avant d’attaquer demain une grosse montée avec un passage de col à 4900m, le plus haut de notre voyage.

Jour 7 : Laguna Colorada refuge sud – Laguna ChalviriJ7

Pour repartir du refuge, nous prenons un raccourci de 5km qui nous fait perdre du temps car on pousse les vélos 90% du temps jusque la route. Les sept premiers kilomètres de montée sont très pentus mais la piste est plutôt bonne. Ensuite la pente s’améliore mais c’est la piste qui se dégrade. Entre temps le vent s’est levé, encore une fois avant midi. Le moral en prend un coup mais on ne lâche rien.

Nous sommes mitraillés de photos par toutes les jeeps qui passent, il y en a quelques un qui nous encouragent. Si nous avions reçu un euro à chacune des photos prises de nous, nous pourrions presque prolonger le voyage d’une année ! Nous devons être sur toutes les photos de vacances des gens ayant traversé le Sud Lipez cette semaine-là.

Plus haut col de notre voyage
Plus haut col de notre voyage

Après encore quelques efforts, nous arrivons au col de 4920m. En plus d’être le point le plus haut de notre voyage, c’est aussi le lieu où nous retrouvons de la circulation. Il y a une belle grosse piste qui permet aux camions chargés d’acide sulfurique de traverser le parc national et de passer la frontière. A partir de ce lieu, la route est en meilleur état. Nous décidons donc de poursuivre et de doubler l’étape du jour en poursuivant jusque la Laguna Chalviri. La route est en descente et on roule assez vite, hormis lorsqu’un des nombreux camions nous enveloppe d’un nuage de poussière, nous sommes obligés de ralentir l’allure pour être certains que les véhicules arrivant derrière nous aient bien vus.

Nous arrivons en fin d’après-midi. La lagune a des teintes magnifiques. Nous parvenons au restaurant Los Polques réputé pour héberger gratuitement les cyclos de passage. Oui mais voilà, en ce moment il y a des ouvriers qui travaillent sur les sources d’eau chaude et donc le restaurant n’a pas de place pour nous. L’accueil dans les hôtels à côté n’est pas terrible et c’est cher… On décide donc de planter la tente près du resto. Nous ne sommes pas les seuls à avoir opté pour cette solution car Dan et Gina sont aussi en train de camper.

Une vigogne sur la Laguna Chalviri
Une vigogne sur la Laguna Chalviri

Jour 8 : Laguna Chalviri – Laguna BlancaJ8

C’est au milieu des touristes venant profiter des sources d’eau chaude que nous nous préparons à partir. Les premiers kilomètres nous font traverser le désert de Dali parsemé de rochers isolés. On y rencontre des touristes français impressionnés qu’il soit possible de faire du vélo à cette altitude. En fait, nous passons les différents paliers d’altitude tellement lentement à vélo qu’il n’y a aucun risque !

La piste jusqu'au Désert de Dali
La piste jusqu’au Désert de Dali
Le Désert de Dali parsemé de rochers sculptés par les vents et le sable
Le Désert de Dali parsemé de rochers sculptés par les vents et le sable

La route est plutôt pas mal mais le vent est très fort ce qui nous ralentit considérablement dans la montée qui mène à un col à 4726m.  Ensuite ce n’est que de la descente jusqu’à la laguna Blanca mais la piste est plus sablonneuse avec de la taule ondulée.

Route menant aux dernières lagunes. Derrière cette chaîne de montagnes, c'est le Chili!
Route menant aux dernières lagunes. Derrière cette chaîne de montagnes, c’est le Chili!
L'aspect laiteux de la Laguna Blanca
L’aspect laiteux de la Laguna Blanca

C’est la dernière étape entièrement dans le sud Lipez. Demain, nous dormirons au Chili. Nous décidons donc de nous faire plaisir et d’utiliser nos derniers bolivianos pour nous payer le refuge ce soir. Mais voilà, l’hôtel où nous arrivons est totalement désert. Après de longues minutes de questionnement, nous apercevons une fenêtre par laquelle il est possible d’entrer. Nous voilà à l’intérieur à nous installer : choix d’une chambre, installation de notre matériel de couchage, mise en place d’une table et préparation d’un diner aux chandelles avec une superbe vue sur la Laguna Blanca. Sans eau ni électricité, ce fut tout de même une très bonne soirée pour fêter la fin du Sud Lipez. Pour les suivants : on vous a laissé une fenêtre ouverte 😉 (Après discussions, il semblerait que tous les cyclos y dorment !)

Entre soulagement et émotion, Fabien jette un dernier coup d'oeil au Sud Lipez
Entre soulagement et émotion, Fabien jette un dernier coup d’oeil au Sud Lipez

Jour 9 : Laguna Blanca – San Pedro de Atacama (Chili)J9

L’étape du jour ne s’annonce pas trop difficile : Sortir du parc national, passer la frontière, grimper un col à 4650m puis… 40km de descente vers San Pedro de Atacama à 2440m d’altitude.

Pour rejoindre la frontière, il ne nous reste que 7km sur une route peu difficile mais très fréquentée par les jeeps qui nous enveloppent d’un nuage de poussière. La sortie de la Bolivie n’est qu’une formalité. Puis nous enchainons montées et descentes pour atteindre le poste frontière chilien. L’épuisement accumulé des derniers jours se fait ressentir aujourd’hui, nous ne progressons pas vite.

Adios Bolivia!
Adios Bolivia!

Fabien arrive le premier au poste frontière chilien, un bâtiment tout neuf bien différent de la cabane qui sert de poste frontière bolivien. Le poste frontière est fermé. « Il ouvre à quelle heure ? – En mars 2016. – Ah… » Il faut donc se rendre à San Pedro de Atacama pour faire les formalités de passage de frontière entre Bolivie et Chili. Pas de problème, on avait déjà prévu d’y aller.

Le bonheur de Fabien lorsqu'on retrouve l'asphalte
Le bonheur de Fabien lorsqu’on retrouve l’asphalte

Après un dernier effort, nous atteignons le dernier col à 4650m. Nous voyons directement la différence entre Bolivie et Chili : il y a des panneaux de signalisation sur la route ! Nous sommes tout proches du volcan Licancabur qui culmine à près de 6000m, mais à cette altitude, nous ne nous en rendons pas vraiment compte à quel point il est impressionnant. C’est 2000m plus bas que la vue est spectaculaire. La descente fait plus de 40km, c’est un pur plaisir. Il y a peu de circulation. Nous traçons, plus ou moins vite, les freins de Kristell, n’ayant pas été changé depuis le départ du voyage, commencent à montrer des signes de faiblesse.

Todo bajada jusqu'à San Pedro de Atacama!
Todo bajada jusqu’à San Pedro de Atacama!

Nous démarrons la descente chaudement habillés pour la haute altitude, nous arriverons à San Pedro en T-shirt. Le paysage est incroyable : le désert s’étend à perte de vue avec seulement un oasis de verdure au centre : San Pedro de Atacama.

Le passage de frontière au Chili s’avère administrativement beaucoup plus complexe. Le douanier nous demande également si on a des produits frais avec nous. Euh… on n’a pas vu un fruit ou un légume depuis 2 semaines ! Nous arrivons rapidement sur la place principale ou nous retrouvons Dan et Gina ainsi qu’un tandem avec un gwen ha du ! Nous sympathisons et décidons d’aller au camping. Carlos, le célèbre warmshower de San Pedro ne peut pas nous accueillir mais il nous propose un super camping où nous serons vraiment bien. Tellement bien qu’on prolongera un peu notre séjour !

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